Estampes, gravures monochromes ou polychromes


Affiches


Parchemins


Jeux, boites et cartes


Aquarelles


Gouaches


Pastels


Dessins mine de plomb, pierre noire, sanguine

Fusain, encre


Cartes et plans


Publicités


Planches de bandes dessinées


Journaux

Couvertures ou pages de livres


Diplômes,

autographes brevets étiquettes, menus, programmes


Et  tous documents ou objets sur papier

ATELIER LAFFITTE

RESTAURATION DE DOCUMENTS ANCIENS

06 80 65 68 08 / 01 39 52 73 06

Restauration de gravures, dessins, aquarelles, gouaches, affiches, autographes, pastels,

Lithographie « Le retour à Poissy » Les lépismes (petits insectes argentés) ont mangé le papier dans les blancs provoquant des lacunes aux bords extrêmement découpés. On note également des manques en périphérie.

Lithographie en couleur

La nature du papier, les différents médias utilisés, l’état de conservation du document graphique, sa destination et son histoire demandent  une grande vigilance de la part du restaurateur. Chaque document est différent par sa nature et par ses dégradations et une analyse préalable  approfondie est nécessaire avant toute proposition de restauration.  Plusieurs impératifs doivent également guider sa démarche :

Réversibilité des restaurations. Comme dans toute restauration d’objet d’art, une restauration se doit, pour de nombreuses raisons assez logiques, d’être réversible. Avec humilité, le restaurateur gardera à l’esprit qu’il peut se tromper ou mal faire par ignorance, parce que les connaissances et les technologies utilisées évoluent, parce que les règles déontologiques peuvent varier dans le temps, selon le lieu ou la destination de l’objet et il est nécessaire que son intervention soit aisément réversible afin qu’elle puisse être reprise si besoin sans détérioration de l’oeuvre. Les restaurations, dans le cas par exemple d’un comblement de lacunes, peuvent également ne pas vieillir de  la même manière que l’oeuvre sur papier qui les reçoit.  


Innocuité des produits et matériaux utilisés. Les colles, adhésifs, solvants, papiers et produits chimiques nécessaires aux désacidifications, lavages, doublages, réparations et comblement de lacunes, doivent être soigneusement choisis pour éviter toute dégradation ou modification ultérieure du document.


Sincérité de la restauration. Les matériaux utilisés doivent être compatibles selon des critères historiques, esthétiques, physiques et chimiques avec l’oeuvre sur papier . Le restaurateur ne doit pas, sous prétexte de restauration, modifier  les caractéristiques de l’objet :

changements de teintes, reprises de graphisme ...Parfois, le choix de laisser  la restauration apparente pourra être fait comme le choix de ne pas enlever certaines traces de vieillissement du document qui témoignent de son histoire , parfois on cherchera au contraire à restituer le plus possible l’intégrité esthétique de l’oeuvre en faisant de telle  sorte que les restaurations soient les plus invisibles possible. Ce choix sera fait en accord avec le propriétaire privé ou institutionnel du document ou de l’objet.

Analyse de l’œuvre avant restauration